Que pensez-vous de Capitaine América ?

C'est vrai ça. Il est grand. Il est peut-être beau, mais ça on en sait rien vu qu'il est tout le temps déguisé en fantôme du bengale qui se serait lui-même déguisé en Flash qui se serait lui-même déguisé en Chupa Chupps. Il est un des héros méconnus de la seconde guerre mondiale (il y a quand même sacrifié son Robin à lui, mince alors), et l'ennemi juré d'un certain Crâne Rouge (reconverti dans l'ouverture de forums insipides), sans compter qu'il a fricoté aussi avec l'inénarable Créature des Marais (Crâne Rouge avant reconversion, selon certaines sources non-officielles). Il est tout vêtu de lycra bleu qui gratte avec des jolies ailettes sur les côtés de la tête, des fois que le reste serait pas suffisant à lui foutre la honte de sa vie de sa mère de sa patrie. Il a un bouclier en forme de cible pour les fléchettes, et un slip kangourou. Il est très fier de son pays vu qu'il s'appelle pareil.

Alors, capitaine América, plus ou moins couillon que Superman ?

Ya pas photo comme dirait toute personne sensée qui serait d'abord passée par ton blog !

Superman est le héros le plus connu de la seconde guerre mondiale après Felix le Chat, il vole plus haut qu'un train et plus vite qu'un avion, il peut ressouder une paire de lunettes (son unique déguisement...on rêve !) qu'il aurait explosée en regardant trop fort à travers, et tout et tout... Eh ben malgré tout ça il trouve le moyen de porter des collants bleus et rouges lui aussi, une cape ringardos et de se foutre de la gomina dans les cheveux ! Si on ajoute à cela qu'il se dégotte les seules brunes qui n'arriveraient pas à le reconnaître même si on leur rajoutait deux neurones et qu'on lui enlevait ses précieuses lunettes sous leur nez, on pourrait penser que c'est le couillon number one ! eh ben non non non ! Parce que toutes ses niaiseries sont à chaque fois un peu moins couillones que celles d'un Captain America qui porte...des ptites ailettes sur son masque, qui n'a personne à ses basques pour lui rappeler qu'il est le meilleur (un peu normal quoi) et qui a perdu son seul et unique fan le jour où L a flashé sur Flash !

Autrement dit : Superman 0,5 / Captain America -1

ça se tient...

A ceci près que, comme je l'ai dit, le seul vrai fan de Capitaine América, c'était son Robin à lui, Bucky, qu'il a judicieusement sacrifié en pleine guerre mondiale juste pour pouvoir survivre (un vrai héros, quoi ! Foin de manichéisme, allons...) et intégrer les Vengeurs (juste parce qu'il croyait qu'il y porterait des chapeaux melons et des bottes de cuir, suite à une subtile confusion homonymique). Une scène très belle, ce sacrifice, surtout quand on sait à quel point elle est dépourvue d'émotion (Le captain aurait sans doute été plus triste de faire un accroc à son beau costume, ou de perdre son sandwich au saucisson !). D'autant qu'ensuite, Capitaine América, plus personne il ne l'aimera, à part US Agent mais US Agent, il est un peu dérangé sur les bords, parce qu'il faut être carrément azimuté pour se déguiser en clône du capitaine en changeant juste la couleur (il aurait pu modifier la taille des p'tites z'ailes, aussi) (c'est ce qui se serait appelé "faire du z'ailes", ho ho ho).

Vous vous demandez de quoi je cause ? Ce manque de culture vous honore, mécréants... Voyons ce que nous dit Wikipédia à ce sujet, parce que la réalité est encore (beaucoup) plus drôle que la fiction (je ne suis pas de taille) :


"Né en 1917 du côté est de Manhattan, Steve Rogers (ha ha) a grandi pendant la Grande Dépression (dont son costume est une des principales et légitime causes NDL). Une jeunesse frêle et artistique avec un amour pour l'imagination, Steve a été souvent protégé contre des oppresseurs par son ami Arnie Roth. Le père de Steve, un alcoolique chronique , meurt quand Steve était toujours enfant . Recevant un diplôme du lycée, Steve a perdu sa mère qui est morte de la pneumonie.

Alors que la Seconde Guerre mondiale fait rage en Europe, le jeune Steve Rogers n'aspire qu'à une seule chose : combattre le nazisme en s'enrôlant dans l'armée. Jugé trop malingre pour faire un soldat (ha ha bis), les médecins militaires le réforment. La détermination de Steve Rogers est cependant telle qu'un général le remarque et lui propose de participer à une expérience secrète, le Sérum du Super-Soldat. Ce sérum, mis au point par le Professeur Erskine, combiné à une irradiation, pourrait transformer un être chétif en un homme au corps parfait. Steve Rogers, prêt à tout, accepte et l'expérience est couronnée de succès : le voici maintenant devenu le soldat parfait. Mais au même moment, un espion nazi fait irruption dans la salle d'expérience et abat le professeur Erskine, seul à connaître la formule du Super-Soldat. Steve Rogers est alors enrôlé dans l'armée en tant que simple soldat pour mieux suivre les combats et y participer en tant que Captain America, qui devient rapidement un symbole pour ses camarades.

Vers la fin du conflit, Captain America, en compagnie de son fidèle allié Bucky, tente de désamorcer un missile envoyé sur les États-Unis, mais celui-ci explose en vol. Si Bucky est laissé pour mort, Captain America tombe dans les eaux arctiques où il restera congelé mais en vie grâce au sérum. Il ne sera réveillé que dans les années 1960, lorsqu'il sera repêché par une équipe de super-héros, les Vengeurs, dont il deviendra un membre indéfectible".

La bonne nouvelle, par contre, c'est qu'aux dernières nouvelles, le pauvre vieux est mort, de toute évidence, il s'est enfin fait buter, ce cochon ! Mais bon, dans les comics, ce genre d'état de grâce ne dure pas bien longtemps...

Ceux qui s'interressent au septième art (celui de quand t'as perdu les cinq arts) seront d'ailleurs ravi d'apprendre ça :

"Captain America, 1991 est aussi un film d'Albert Pyun. Le personnage de Steve Rogers y est interprété par Matt Salinger. Il y est confronté à son semblable côté nazi : le Crâne Rouge (Red Skull), qui a reçu lui aussi le Sérum du Super-Soldat dans les années 1930. Dans ce film, Captain America n'est pas retrouvé en arctique par les Vengeurs, mais par une simple expédition scientifique. Réalisé en 1989, le film n'est sorti que deux ans plus tard.

En mai 2006, le site IMDB le classe 48e pire film de tous les temps (d'après les votes de ses visiteurs)"

Une adaptation vraisemblablement fidèle au matériel originel, donc. Qui, au passage, corrige peut-être quelques bugs de "scénars", tels que :

"Dans les années 1970, Steve Englehart réconcilia également l'existence de Captain America et de son sidekick Bucky chez le prédécesseur de Marvel dans les années 1950, Atlas Comics, une anomalie à laquelle personne ne s'était intéressé auparavant, alors qu'elle était en contradiction avec l'histoire selon laquelle il était resté en animation suspendue depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il est alors révélé qu'un autre Américain a porté le costume après avoir reçu le sérum mais, en raison d'une défaillance chimique, ce successeur est devenu fou et a du être supprimé secrètement".


Kurumada n'a plus qu'à bien se tenir : la concurrence est rude !

Mais si le Captain est bien plus couillon que Superman, quid de Hawkeye, Antman, Namor et autres Elephantman (j'ai jamais bien compris son pouvoir, à c'ui là !) ?

(C'est dingue, quand on y pense, même Cyclope a plus d'étoffe que l'homme de fer !)

Ca se tient...

Sauf pour ce petit passage "vous vous demandez..."

A qui ça s'adressait au juste ?

Pas bien compris.

Mais sinon pour le reste, brillante démonstration !

Sauf peut-être...

Enfin je sais pas...

Si Cyclope a plus d'étoffe que quelqu'un c'est surement parce qu'il sort de chez Pantashop où il a fait refaire son costume, sinon je vois pas comment c'est possible !

A part ça rien à redire. Excellente argumentation. Claire, concise, précise et tout et tout.

Oui ben à défaut de Ray Bradbury, j'ai tout piqué à Wikipédia.
Mais pour améliorer encore la clarté, j'ai mis du gras sur les points-clés de l'intrigue !

Tu aurais peut-être mieux fait d'engraisser l'intriguer...

Et toi, d'apprendre à écrire correctement. Ne serait-ce que pour être compréhensible, même si c'est une conception très manichéenne de l'écriture, je l'admets.